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Comment le Coran annonce l’évolution des espèces

Comment le Coran annonce l’évolution des espèces

 

Par Mohamed Talbi (Oct 2005)

« Quoi ! Ne méditent-ils pas donc le Coran ? S’il venait d’un autre que de Dieu, ils y auraient trouvé des discordances nombreuses » (Coran. 4 : 82).
« Quoi ! Ne méditent-ils pas donc le Coran ? Ou y a-t-il sur leurs coeurs des cadenas ? » (Coran. 47 : 24).

Ceux qui lisent le Coran avec une malveillance préconçue, comme un livre qui génère la violence – Benoît XVI, aux Journées mondiales de la jeunesse à Cologne, en août 2005, nous a demandé de cesser de terroriser le monde -, n’y comprennent rien. C’est, selon nous, le cas de la plupart des non-musulmans et des désislamisés, qui ne peuvent nous suivre dans notre lecture et notre méditation.
L’évolutionnisme a une longue histoire dans la pensée musulmane. Pour le commentateur et philosophe Râzi (1150-1210), il n’y a aucune incompatibilité entre le Coran et ces théories, « à moins qu’ [elles] ne disent qu’il en est ainsi par la nature même des choses » 1. Plusieurs versets évoquent en effet l’évolutionnisme, qui n’est pas en contradiction avec la création2. Si nous avons choisi la sourate Al-Insân (« L’Homme », n° 76), c’est parce qu’elle constitue un tout centré sur l’origine de l’homme et son destin.

Un poème en prose rimée
La sourate Al-Insân est un poème en prose rimée, en 31 versets répartis en 4 strophes d’inégale longueur. Elle décrit, avec des images empruntées au monde sensible, le parcours de l’homme depuis ses débuts terrestres très modestes jusqu’à sa réalisation finale dans le monde suprasensible. Jacques Berque3, qui fait exception parmi les traducteurs non musulmans, a été sensible à sa poésie. Il écrit, en note, à sa traduction de cette sourate : « Stylistiquement, le texte frappe par le cumul entre notations sensibles et concepts abstraits. Au pittoresque des mots rares et imagés fait pendant la subtilité dans l’emploi des hâl (appositions dénotant un état) et des copules. »

Première strophe : l’hominisation
La sourate commence par cette strophe (rimes ran) qui évoque les débuts de ce que nous ne pouvons pas ne pas appeler l’hominisation :
« N’est-il pas passé sur l’homme (Hal atâ ‘alâ al-insâni) un long intervalle de temps (hînun min al-dahri) sans qu’il fût quelque chose qui pût être mentionné (lam yakun shay’an madhkûran) ? Nous avons créé (khalaqnâ) l’homme d’une infime gouttelette [permutée] en mélange (min nutfatin amshâjin). Et pour l’éprouver Nous l’avons fait entendant et voyant. Nous l’avons guidé sur la voie [Il sera] : ou reconnaissant ; ou ingrat » (Coran, 76 : 1-3).
Le terme amshâj, qui intervient une seule fois dans le Coran, dans le verset cité, est le pluriel de mashîj, qui signifie très exactement « mélange ». Le Lisân nous dit qu’il s’emploie en premier lieu pour désigner un mélange de couleurs, surtout le rouge et le blanc. Dans l’expression min nutfatin amshâjin, un singulier suivi d’un pluriel, amshâjin ne peut être un adjectif qualificatif. Il est un permutatif (badal) de nutfa, d’où notre traduction qui rend le texte avec une totale exactitude, ce qui n’est le cas dans aucune des traductions courantes.
En somme, la nutfa, l’infime gouttelette qui était commune à la création de l’homme et de l’animal – nous savons aujourd’hui qu’il s’agissait du primate auquel il se rattachait -, a subi une permutation pour devenir amshâj. Et c’est ainsi, à partir de ces amshâj, de cette modification qui permuta la nutfa initiale et commune en amshâj spécifiques, que s’opéra le khalq spécifiant de l’homme, sa création qui en fit une espèce nouvelle et à part.
Nous pensons qu’il est fait allusion dans le Coran, avec beaucoup d’évidence, à la modification génétique qui permit à l’homme d’apparaître, de se séparer du primate duquel il descend. Cela, nous dit le Coran, prit un temps immense : hinûn min al-dahri. Le mot dahr n’a pas d’équivalent dans les langues européennes. Il désigne le temps cosmique, incommensurable.

Deuxième strophe : destin de l’homme
La deuxième strophe (v. 4-22, rimes ran, avec quatre lan intercalés), la plus longue, avec des images poétiques et étincelantes qui vont du sensible au suprasensible et s’adressent à notre imaginaire dans un rythme vertigineux, évoque le sort final de l’homme, selon qu’il est sur Terre « ou reconnaissant ; ou ingrat », dans un parcours qui le mènera de l’existence éphémère à l’existence plénière. « Si tu vois, là-bas, tu verras délice et vaste Royauté » (v. 20).

Troisième strophe : patience
La troisième strophe (v. 23-27, rimes lan, avec une ran), s’adresse au Prophète. « Nous avons fait descendre sur toi le Coran d’une descente certaine » (v. 23). Nul doute, en somme, sur ce qui précède. Le Prophète, en effet, ne rencontrait qu’incrédulité. On lui disait : tout ça n’est que sornettes et « légendes des Anciens », asâtir al-Awwâlîn (neuf occurrences dans le Coran). Dans cette strophe, Dieu le confirme dans sa Mission et l’exhorte à la patience et à la prière.

Quatrième strophe : l’évolution n’est pas achevée
Puis vient la quatrième strophe (v. 28-31, deux rimes lan et deux man), qui revient sur la création de l’homme, lui rappelle que l’évolution n’est pas achevée, et l’avertit que son destin est entre ses mains :
« Nous les avons créés ; Nous avons fortifié leur constitution (schadadnâ asrahum) ; puis, lorsque Nous le voudrons, Nous changerons leurs morphologies d’un changement total (wa idhâ shi’na baddalnâ amthalâhum tabdîlan). Ceci est un Rappel. Celui qui le veut se fraie vers Son Seigneur un chemin. Cependant vous ne voulez que dans la mesure où Dieu veut. Car Dieu est [au-dessus de tout] Savant et Sage. Il fait entrer, qui Il veut, dans Sa Miséricorde. Quant aux injustes, Il leur a préparé un châtiment douloureux » (v. 28-31).
La liberté de l’homme, qui est réelle, et la liberté de Dieu, qui n’est pas moins réelle, sont liées. Nous laisserons de côté l’épineux problème de la liberté humaine, présent et insoluble dans toutes les théologies et toutes les philosophies. Notre intérêt porte sur le premier verset par lequel commence la strophe, et qui renvoie aux deux premiers versets de la strophe par laquelle commence la sourate. Il y a là une indication sûre que le centre d’intérêt dans cette sourate porte sur la création de l’homme. L’expression wa idhâ shi ‘nâ baddalnâ amthâlahum est capitale dans ce verset.
Tous les traducteurs, déroutés par les anciens commentateurs, n’ont pu en donner une traduction logique et satisfaisante, conforme au bon sens et à la grammaire, pourtant très simple. Régis Blachère, visiblement embarrassé, a préféré faire l’impasse sur l’expression, qu’il a tout simplement omise dans sa traduction. Denise Masson traduit : « Nous les avons créés ; Nous avons fixé solidement leurs jointures ; mais lorsque Nous le voudrons, Nous les remplacerons par des êtres semblables. » Kasimirski traduit : « Si nous voulions, Nous pourrions les remplacer par d’autres hommes. » Berque : « Or si Nous voulions, Nous remplacerions leurs pareils d’un total remplacement. » Conscient que cette traduction de amthâluhum par « leurs pareils » n’a aucun sens, il écrit en note « le membre de phrase donne lieu à des interprétations très diverses », et il cite Râzi. Hamidullah : « Quand Nous voulons, cependant, Nous les remplaçons par de semblables, en remplacement. » Traduction de Médinc : « Quand Nous voulons, cependant, Nous les remplaçons [facilement] par leurs semblables. »
L’illogisme de ces traductions est évident. D’abord, asr n’a jamais en arabe le sens de « jointures ». C’est une invention. En outre, mathal, au pluriel amthal, n’a jamais le sens d’ « hommes ». Le mathal, c’est l’aspect, la forme d’une chose, ce qui nous a donné timthâl pour dire statue, ou dans le Coran, au pluriel, pour désigner les idoles. Ensuite, que signifie remplacer les hommes par d’autres hommes ? À quoi cela rime-t-il dans le contexte de la sourate ?
Pour arriver à cette traduction erronée, il a fallu par ailleurs tordre le coup à la grammaire d’une façon flagrante et grossière. Tout arabisant, même débutant, peut s’en rendre compte par lui-même. « Remplacer par » se dit baddala bi. Or le verbe baddala est construit d’une manière transitive avec un complément d’objet direct. Dans le contexte du verset, il n’a pas pour sens « remplacer ». Construit sans particule, le verbe baddala signifie changer une chose en une autre, la transformer. Baddalnâ amthâlahum ne peut avoir qu’un seul sens : Nous changerons leurs formes, leurs aspects, leurs statures. Aucune autre traduction n’est conforme au vocabulaire, au sens des mots et à la construction grammaticale.
Ainsi, la sourate « L’Homme » a annoncé l’évolution des espèces. Darwin ne l’aurait pas récusée. Quant aux salafistes, il faut qu’ils revoient leur copie, à moins qu’ils ne veuillent qu’on leur attribue le prix Nobel de la niaiserie, comme le propose Fouad Laroui (J.A./l’intelligent, n° 2301), qu’il serait alors urgent de créer.
Le discours des salafistes est un délire de dépit, de frustration et de mal-être dans le monde moderne qui relève de la psychiatrie et de la psychanalyse. Le retour au Coran, lu avec les yeux de la modernité, est la meilleure thérapie étiologique et fondamentalement curative.

1 – Râzi, Tafsir, éd. du Caire, 1938, tome xxv, pp. 108-109.
2 – Voir Mohamed Talbi et Maurice Bucaille, Réflexions sur le Coran, éd. Seghers, 1981.
3 – Nous tenons de la bouche de sa femme Giulia qu’il avait demandé que fût lu sur sa tombe quelques versets du Coran, ce qui fut fait. Mais, de son vivant, il ne s’était pas converti officiellement à l’islam.

http://mohamedtalbi.com/comment-le-coran-annonce-levolution-des-especes/

Les 10 commandements coran

151. Dis : « Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit :

1* ne Lui associez rien;
2* et soyez bienfaisants envers vos père et mère.
3* Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux.
4* N’approchez pas des turpitudes ouvertement, ou en cachette.
5* Ne tuez qu’en toute justice la vie qu’Allah a fait sacrée.

Voilà ce qu’[Allah] vous a recommandé de faire; peut-être comprendrez-vous.

152.
6* Et ne vous approchez des biens de l’orphelin que de la plus belle manière, jusqu’à ce qu’il ait atteint sa majorité .
7* Et donnez la juste mesure et le bon poids, en toute justice. Nous n’imposons à une âme que selon sa capacité.
8* Et quand vous parlez, soyez équitables même s’il s’agit d’un proche parent.
9* Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous.

153.
10* « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.

LA CIRCONCISION

Paix

Circoncision masculine entre la religion et le droit

Cet article est consacré à la circoncision masculine qui consiste à couper en partie la peau du pénis qui dépasse le gland. Cette peau est appelée prépuce.
Arguments religieux chez les musulmans:

Le Coran, la première source du droit musulman, ne mentionne ni la circoncision masculine ni féminine. Des auteurs musulmans trouvent cependant une justification de la circoncision masculine dans le verset 2:124: « Lorsque son Seigneur éprouva Abraham par certains ordres et que celui-ci les eut accomplis, Dieu dit: « Je vais faire de toi un guide pour les hommes » bien que le coran ne précise pas qu�il s�agit de la concision.

Débat actuel autour de la circoncision masculine :

La circoncision ne semble pas avoir été toujours prescrite parmi les musulmans. les Récits provenant de HADDITES écrit 250 après la mot du prophète concernant la circoncision masculine ne sont ni clairs ni authentiques voici les spéculation qu’on peut y trouvé : Mohamed est né circoncis , qu’il a été circoncis par un ange ou par son grand-père, mais aucune preuve coranique ne vient appuyer ses spéculations.

Si nous regardon de près le Coran « Dieu a envoyé Mahomet pour appeler les gens à l’Islam et non pas pour les circoncire ».

Malgré cela, l’écrasante majorité des auteurs musulmans modernes soutient que la circoncision masculine est obligatoire.

Nous croyons que la circoncision masculine est une institution introduite dans la communauté musulmane par les juifs convertis. Il importe à cet égard de rappeler les deux points suivants:

-Le Coran est le seul livre sacré qui ne parle jamais de la circoncision. Le mot circoncision n’y figure pas, alors que la Bible des juifs contient plusieurs pages sur la circoncision considérée comme obligatoire. Il en est de même de l’Evangile qui abolit l’obligation de la circoncision.

-Si le Coran ne parle pas de la circoncision, c’est parce qu’il insiste beaucoup sur l’intégrité physique et considère même le fait de couper les oreilles des animaux comme une obéissance au démon. Voici ce que dit le Coran: « Le démon dit: Oui, je prendrai un nombre déterminé de tes serviteurs; je les égarerai et je leur inspirerai de vains désirs; je leur donnerai un ordre et ils fendront les oreilles des bestiaux; je leur donnerai un ordre et ils changeront la création de Dieu. Quiconque prend le démon pour patron, en dehors de Dieu, est irrémédiablement perdu » (4:118-119).

si le fait de fendre les oreilles des animaux et le fait de changer la création de dieu est un péché qui provient de l’inspiration du diable que dire du fait que l’on puisse coupé un morceau de chaire d’un être-humain. surtous que plusieur vérsets dans le coran nous informe que dieu nous a crée avec une forme parfaite, c’est a dire que nous n’avons rien a changer a la forme que dieu nous a donné puiqu’elle est parfaite.

32.9 puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son Esprit. Et Il vous a assigné l’ou�e, les yeux et le coeur. Que vous êtes peu reconnaissants!

40.64 C’est Allah qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme, – et quelle belle forme Il vous a donnée! – et Il vous a nourris de bonnes choses. Tel est Allah, votre Seigneur; gloire à Allah, Seigneur de l’univers!

64.3 Il a créé les cieux et la terre en toute vérité et vous a donné votre forme et quelle belle forme Il vous a donnée. Et vers Lui est le devenir.

82.8 Il t’a façonné dans la forme qu’Il a voulue.

95.4 Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite.

Circoncision masculine et la sexualité :

On lit généralement que la circoncision masculine n’a pas d’effet sur la sexualité de l’homme contrairement à la circoncision féminine.
Toute généralisation dans ce domaine est fausse. des auteurs juifs classiques comme Philon ou Ma�monide ainsi que des auteurs chrétiens comme Thomas d’Aquin ou Ibn-Assal et des auteurs musulmans classiques comme Ibn-Qayyim Al-Jawziyyah ou Al-Mannawi affirment que son but est de réduire le plaisir sexuel de l’homme. En effet, le prépuce est considéré comme la partie la plus sensible de l’organe sexuel.

En le supprimant, on supprime aussi les glandes qui produisent la matière lubrifiante et on prive le gland de sa protection. Ceci rend l’organe sexuel moins sensible et moins humide et la relation sexuelle plus pénible. Les circoncis recourent plus souvent à des matières lubrifiantes artificielles pour humecter le pénis, ce qui n’est pas nécessairement bon pour la santé de l’homme et de la femme.

En fait, la circoncision n’a que deux avantages médicaux certains: elle réduit le poids de l’enfant et alourdit la poche du médecin. Toutes les autres raisons sont fallacieuses si on excepte des cas rarissimes de déformation et d’infection qui résistent aux antibiotiques. Par conséquent, il ne devrait pas y avoir plus de circoncisions que d’amputation du nez ou de la jambe. Une des raisons de la circoncision masculine est le gain matériel. Aux �tats-Unis, si vous dites à un médecin de ne pas circoncire, il comprendra que vous voulez circoncire son salaire. On a demandé à un médecin propagandiste de la circoncision masculine nommé Wiswell ce qu’il lui fallait pour changer d’avis, il a répondu: un million de dollars.

Les hommes ne se plaignent pas :

On lit souvent qu’on n’entend pas des hommes se plaindre de la circoncision masculine. En fait, si un homme se plaint cela signifie une reconnaissance qu’il a des problèmes de virilité. D’où le peu de plainte des hommes. D’autre part, les hommes circoncis petits n’ont pas le moyen de comparer puisqu’ils ont toujours vécu avec des pénis mutilés. Des hommes circoncis recourent de plus en plus à un système de restauration du prépuce. On tire la peau du pénis pendant des mois jusqu’à ce qu’elle couvre le gland. Ceux qui ont essayé cette méthode, largement décrite sur internet, disent qu’ils ont gagné en plaisir sexuel. Certains disent qu’ils pratiquent désormais l’amour en couleur alors qu’auparavant ils pratiquaient l’amour en noir et blanc.

Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh

La prière des anciens chrétiens

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Paix,

On y voit la prière des anciens chrétiens et les mouvements ne sont pas si différent de celle utilisé par les musulmans. Merci à Ismaël pour le liens de la vidéo



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