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Archives pour novembre 2010

Les ablution dans le coran

Il existe un verset dans le Coran ou Dieu dit comment faire les ablutions Dieu (qu’Il soit exalté) a dit

« Ô Croyants, lorsque vous vous levez pour la prière, lavez vos visages et vos mains jusqu’au coudes ; essuyez-vous les têtes et lavez-vous les pieds jusqu’aux chevilles ». (Le Coran 5/6)

Iblis, ange ou djinn? condensé de plusieurs point de vue

LA NATURE DE IBLIS

Le mystère reste entier de savoir si Iblis est un ange ou un djinn. Les commentateurs et penseurs de la Tradition classique ont maintes fois tenté de définir cet étrange personnage sans succès. Si l’exégète mu’tazilite Az-Zamakhsharî (m.1144) affirmait que Iblis n’était rien d’autre qu’un djinn, d’autres penseurs tel que le qadî shafi’ite Al-Baydawî (m.1286) tentaient de montrer qu’il avait en réalité une double nature d’ange et de djinn.

En réalité, une telle problématique se pose dans la mesure où le Coran décrit Iblis comme un être créé de feu (tout comme les djinns) tandis que le hadith décrit les anges (malâ’ika) comme des êtres de lumière. La question est de savoir pour quelles raisons et dans quelle mesure Iblis s’est senti concerné par un ordre divin explicitement donné aux anges et non aux djinns.

Beaucoup de savants ont estimé que Iblis était un djinn élevé au rang d’ange pour sa loyauté envers Dieu, sa bravoure et sa combativité. L’historien At-Tabarî (m.923) le présente dans sa Chronique comme un djinn dévoué à la cause divine qui s’est vu remettre le commandement de la terre avant l’arrivée de l’homme. Ce qui expliquerait dans une certaine mesure sa présence lors de la création de l’être humain et le fait qu’il ait été concerné par l’ordre divin de se prosterner devant lui.

D’autres penseurs ont tenté de démontrer la nécessité d’un Ordre universellement établi par Dieu concernant le statut de Ses créatures. Ils affirment que les Anges, étant des êtres impeccables, totalement dévoués à leur Seigneur, ne sauraient s’ériger contre ce dernier. Pourtant, l’exigence de cohérence établie par cet Ordre universel est telle qu’il faut tout de même admettre la nécessité de créer au sein même de la communauté des Anges une créature désobéissante, annonçant donc la peccabilité de certains d’entre eux et le début de l’humanité selon un principe dualiste.

Cette théorie, très peu développée dans la tradition classique, puise ses origines dans la théologie chrétienne où le diable apparaît comme un ange déchu. Certains penseurs classiques n’ont pas hésité à qualifier la déclaration de Iblis comme un lapsus linguae servant sa condamnation à un nouveau statut (démon), nâr signifiant le feu et nûr la lumière en référence au verset 7 de la sourate 12, Yusûf :

VII-12 : « Dieu lui dit : Qu’est-ce qui t’empêche de te prosterner, quand Je te l’ai enjoint ? – Je vaux mieux qu’Adam, dit-il, Tu m’as créé de feu / lumière, lui d’argile ».

 

Allah le Très Haut a dit : « Et lorsque nous dîmes aux Anges: « Prosternez- vous devant Adam », ils se prosternèrent, excepté ‘Iblîs (Satan) qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez- vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu’ ils vous sont ennemis? Quel mauvais échange pour les injustes! » (Coran, 18 : 50).

« (Allah) dit: « Qu’ est- ce qui t’ empêche de te prosterner quand Je te l’ ai commandé? » Il répondit: « Je suis meilleur que lui: Tu m’ as créé de feu, alors que Tu l’ as créé d’argile ». » (Coran, 7 : 12)

Or les Djinns sont crees de feu et les Anges de lumiere:

«Et quant au djinn, Nous l’ avions auparavant créé d’ un feu d’ une chaleur ardente.. » (Coran, 15 : 27)

«et Il a créé les djinns de la flamme d’ un feu sans fumée. » (Coran, 55 : 15).

«Et ils dirent: « Le Tout Miséricordieux s’ est donné un enfant ». Pureté à Lui! Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés. Ils ne devancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres. » (Coran, 22 : 26-27)

«Et c’ est devant Allah que se prosterne tout être vivant dans les cieux, et sur la terre; ainsi que les Anges qui ne s’ enflent pas d’ orgueil. Ils craignent leur Seigneur, au-dessus d’ eux, et font ce qui leur est commandé. » (Coran, 16 : 49-50).

Les anges ne peuvent pas désobéir à leur Maître parce qu’ils sont infaillibles et ne peuvent, de par leur nature, qu’être obéissants.,alors que Iblis avait le libre arbitre:

«Nous l’ avons guidé dans le chemin, – qu’ il soit reconnaissant ou ingrat – » (Coran, 76 :3).

Allah le Très Haut a dit : « Et lorsque nous dîmes aux Anges: « Prosternez- vous devant Adam », ils se prosternèrent, excepté ‘Iblîs (Satan) qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez- vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu’ ils vous sont ennemis? Quel mauvais échange pour les injustes! » (Coran, 18 : 50).

« (Allah) dit: « Qu’ est- ce qui t’ empêche de te prosterner quand Je te l’ ai commandé? » Il répondit: « Je suis meilleur que lui: Tu m’ as créé de feu, alors que Tu l’ as créé d’argile ». » (Coran, 7 : 12)

Or les Djinns sont crees de feu et les Anges de lumiere:

«Et quant au djinn, Nous l’ avions auparavant créé d’ un feu d’ une chaleur ardente.. » (Coran, 15 : 27)

«et Il a créé les djinns de la flamme d’ un feu sans fumée. » (Coran, 55 : 15).

«Et ils dirent: « Le Tout Miséricordieux s’ est donné un enfant ». Pureté à Lui! Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés. Ils ne devancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres. » (Coran, 22 : 26-27)

«Et c’ est devant Allah que se prosterne tout être vivant dans les cieux, et sur la terre; ainsi que les Anges qui ne s’ enflent pas d’ orgueil. Ils craignent leur Seigneur, au-dessus d’ eux, et font ce qui leur est commandé. » (Coran, 16 : 49-50).

Les anges ne peuvent pas désobéir à leur Maître parce qu’ils sont infaillibles et ne peuvent, de par leur nature, qu’être obéissants.,alors que Iblis avait le libre arbitre:

«Nous l’ avons guidé dans le chemin, – qu’ il soit reconnaissant ou ingrat – » (Coran, 76 :3).

 

Le Coran nous apprend qu’ils sont ailés :  » Louange à Dieu, Créateur des cieux et de la terre qui prend pour messagers les Anges, pourvus de deux, de trois ou de quatre ailes  » (S. XXXV, 1).

 

Celui qui est plus « proche de » Dieu a plus d’ailes. Dans les haggadah, les anges « lambda » ont 6 ailes, les archanges (comme Mickael et Gabriel) en ont plus. Enoch en a 36 selon l’apocryphe « ascension d’Enoch ».

 

Satan est un Ange (déchu) et qu’il a été créer de feu, et comme il n’y a rien dans le Coran qui dit que les Anges ont été créé avec de la lumière, je pense que les anges sont créer de feu, et que le hadith qui dit qu’ils sont créés de lumière c’est pour appuyer leur thèse que Satan n’est pas un ange mais un Djinn !

C’est fort possible. L’ambiguïté vient en fait du verset qui dit « ….wa kana mina aljinni… ». On a du ensuite essayer de cacher cette incompréhension (qui pourrait être une contradiction) à coup de hadiths et d’explications farfelues.  Les djinn seraient alors des « anges rebelles » et non deux espèces complètement différentes

16.50′Et c’est devant Dieu que se prosterne tout être vivant dans les cieux, et sur la terre; ainsi que les Anges qui ne s’enflent pas d’orgueil .’

« ainsi que les Anges qui ne s’enflent pas d’orgueil  » ça veux dire que certain Anges s’enfle d’orgueil ! »

un Ange déchu c’est un Ange envoyé sur terre et peut être que sur terre il peut avoir des enfant puisque ce n’est plus le paradis (?)

les Anges sont créé de feu, le feu c’est la lumière ! et il faut pas oublier qu’ibliss parle d’argile pour Adam et de feu pour lui, pourquoi n’a t’il pas parler des Anges ? c’est que c’est aussi de feu !

il y a possibilité que des anges enfreint la loi de dieu comme IBLIS Et dans le coran il y a deux autre anges déchus Harout et Marout: 2-102. Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Solayman. Alors que Solayman n’a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Harout et Marout, à Babylone; mais ceux-ci n’enseignaient rien à personne, qu’ils n’aient dit d’abord : « Nous ne sommes rien qu’une tentation : ne soit pas mécréant »; ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse.
Or ils ne sont capables de nuire à personne qu’avec la permission de Dieu.
Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable.
Et ils savent, très certainement, que celui qui acquiert [ce pouvoir] n’aura aucune part dans l’au-delà.
Certes, quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient !

 

Il est trés claire que Iblis était un Ange, avant de devenir Djins.

18:50. Nous avons dit aux anges, « Tomber prosterné devant Adam. » Ils tombèrent prosterné, excepté Satan. Il devint un djinn, car il désobéit à l’ordre de Son Seigneur.* Le choisirez-vous, lui et ses descendants, comme seigneurs au lieu de Moi, bien qu’ils soient vos ennemis ? Quel misérable substitue !

DIEU s’adressait aux Anges uniquement, raison pour laquel iblis etait concérné

[15:28] Ton Seigneur dit aux anges : « Je vais créer un être humain de boue âgée, comme l’argile du potier.
[15:29] « Une fois que Je l’aurai parfait et soufflé en lui de Mon esprit, vous tomberez prosternés devant lui. »
[15:30] Les anges tombèrent prosternés, tous,
[15:31] excepté Iblis (Satan). Il refusa d’être avec ceux qui se prosternèrent.
[15:32] Il dit : « Ô Iblis (Satan), pourquoi n’es-tu pas avec ceux qui se prosternent ? »

quand DIEU lui avait posé cette question < >

il aurait pu dire que l’ordre etait adressé aux Anges, et qu’il n’était pas concernés.

mais aux lieu de ça, il répondit ceci :

<<[15:33] Il dit : « Je n’ai pas à me prosterner devant un être humain que Tu as créé de boue âgée, comme l’argile du
potier. »

et le fait d’étre devenu djin a cause de sa désobeissance, iblis n’avait plus sa place la haut

[15:34] Il dit : « Par conséquent, tu dois sortir ; tu es banni.

les djins ne vivent pas dans les cieux, ils sonts confinés dans ce monde, et ils ne peuvent aller aux dela de ce ciel étoilés.

37:6. Nous avons paré le ciel le plus bas avec des planètes qui ornent.*
7. Nous l’avons gardé de tout mauvais démon.
8. Ils ne peuvent pas espionner la Haute Société ; Ils sont bombardés de tous côtés.
9. Ils ont été condamnés ; ils ont encouru un éternel châtiment.
10. Si l’un d’entre eux s’aventure pour sortir hors des limites, il est frappé par un projectile de feu.

Une petite réflexion ?

le jour ou Dieu demande la prosternation devant Adam , ibliss était parmis les ange et ne s’agenouilla pas ! peut on dire qu’ibliss était un ange ?

Les djinns vivent ou vivaient ils au paradis ?

 

A l’heure actuelle, aucune réponse ne satisfait les différentes classes de pensée….

Une chose qu’un prophete de Dieu fait réaliser sous l’autorisation de Dieu ne peut être haram.

le Coran :
34:12 Et à Salomon (Nous avons assujetti) le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi. Et pour lui nous avons fait couler la source de cuivre. Et parmi les djinns il y en a qui travaillaient sous ses ordres, par permission de son Seigneur. Quiconque d’entre eux, cependant, déviait de Notre ordre, Nous lui faisions goûter le châtiment de la fournaise.
34:13 Ils exécutaient pour lui ce qu’il voulait : sanctuaires, statues , plateaux comme des bassin et marmites bien ancrées. « ô famille de David, oeuvrez par gratitude », alors qu’il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants.

La dot dans le Coran

La dot dans le Coran

coran

La forme de la dot décrite ci-dessus dans la cinquième étape n’est pas une invention du Coran. Tout ce que le Coran a fait, c’est de la restaurer dans sa forme naturelle et originelle. Dans son style élégant inimitable, le Coran dit :

 

 

« وَآتُواْ النَّسَاء صَدُقَاتِهِنَّ نِحْلَةً… »

«Donnez aux femmes leur cadeau de mariage sans contrepartie…»

(Sourate al-Nisã’, 4 : 4)

Cela veut dire que la dot appartient exclusivement aux femmes, et c’est un cadeau qui doit être offert à elles directement, et il n’a rien à voir avec les frères ou les pères.

Dans cette courte phrase le Coran fait référence à trois points fondamentaux :

1- Tout d’abord, il a employé, pour la dot le terme « Sadoqah » qui signifie véracité et sincérité et non pas le mot « mehr ». Ainsi, la dot est un symbole de la cordialité de l’homme qui la paie. Ce point a été mentionné par un nombre de commentateurs du Saint Coran, tel que: al-Zamakh-charî, l’auteur du célèbre commentaire (Tafsîr) : « al-Kach-chãf ».

 

De même le célèbre philologue al-Rãghib al-Içfahãnî explique dans son lexique du Coran que la dot a été appelée « Sadoqah », parce que ce mot est le symbole de la sincérité de la foi.

dot

2- Deuxièmement, il est clair, d’après le verset ci-dessus, que la dot doit être payée directement à la femme, et que ses parents n’y ont pas de droit. La dot n’est pas une compensation des efforts qu’ils ont déployés pour l’éducation de leur fille.

 

3 - Troisièmement, il est clair que la dot n’est rien d’autre qu’un cadeau et un présent.

Source: Motahhari Mortadha, Traduit par al-Bostani, Les Droits de la femme en Islam, éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.129-130.

Gazi HAdj Ahmed Bey

 

hommage à Gazi HAdj Ahmed Bey!

1- Naissance et jeunesse

Ahmed Bey est le fils de Mohammed Chérif qui a occupé le poste de lieutenant (khalifa) du bey Hassen et le petit-fils d’Ahmed el Kolli, qui gouverna le beylik (province)de l’Est durant 16 ans.
Sa mère, El Hadja Chérifa, algérienne de souche est issue de la famille Ben Ghana, l’un des plus importants chefs religieux arabes du Sahara, matériellement et moralement. Pour cela, Ahmed Bey est classé parmi les kouroughlis (enfants nés des unions mixtes)
Il naquit vers 1789 à Constantine et fut désigné du nom de sa mère, à savoir El Hadj Ahmed fils d’El Hadja Chérifa.
Il grandit orphelin de père mort prématurément, étranglé. Sa mère fut ainsi contrainte, dans des conditions difficiles, de s’enfuir avec lui de Constantine vers le Sahara, loin des complots, de crainte qu’il ne subisse le même sort que son père.
Auprès de ses oncles maternels dans les Zibans, Ahmed Bey bénéficia de toute la protection nécessaire et reçut une éducation parfaite.
Durant son enfance, il apprit le Coran et les règles de la grammaire arabe, ce qui lui conféra une certaine éloquence et consolida sa formation et en outre, il acquit les qualités de générosité, hospitalité, vertus distinctives des gens du Sahara.
Il apprit à monter à cheval et s’entraîna aux arts de combat, devenant ainsi un cavalier émérite et un modèle pour ses congénères.
Son amour grandissant pour la sainte religion transparaît dans certains des écrits et poèmes qui lui furent attribués, notamment après qu’il ait accompli, à l’âge de douze ans, le pèlerinage à la Mecque. Dès lors, il se vit attribuer le titre de Hadj Ahmed. Son séjour en Egypte lui permit d’acquérir les connaissances et l’expérience qui modelèrent la plupart de ses positions.

2- Postes administratifs occupés

Il occupa la fonction de caïd (guide ou chef) des tribus des Aouassi – (terme servant à désigner les tribus habitant la région de Aïn Beïda et ses environs). Quant au titre de caïd, il correspond en fait à une fonction gouvernementale conférée seulement à ceux qui jouissent de la confiance des notabilités de la société et lui fut attribué parce qu’il bénéficiait du grade d’officier supérieur au Palais.
Il fut chargé de la surveillance de la partie Est du territoire de Constantine, ce qui lui conférait le droit de diriger une troupe militaire composée de 300 cavaliers, assisté en cela de quatre adjoints désignés par le Bey, à savoir le chaouch (huissier), le khodja (secrétaire), le moukahlahji (le chargé de l’armement) et le serradj (chargé de la sellerie).
Après avoir quitté ce poste pendant une certaine période, il fut rappelé par Naâmane Bey qui le nomma une deuxième fois caïd des Aouassi compte tenu de son expérience en la matière.
Lors de son séjour en Egypte, Ahmed Bey rencontra Mohamed Ali, gouverneur d’Egypte et prit connaissance de ses réalisations, notamment dans le domaine militaire. Il fit la également la connaissance de ses enfants Ibrahim Pacha, Tossoun et Abbès.
- El Hadj Ahmed fut promu au poste de khalifa (lieutenant) sous l’autorité du bey Ahmed le Mamelouk et put conserver ce poste jusqu’à l’émergence du conflit qui l’opposa au bey Ibrahim, gouverneur du beylik de l’Est algérien entre 1820-1821, et lui valut d’être demis de ses fonctions.
Craignant les complots et l’assassinat, il quitta Constantine pour Alger d’autant que c’est Ibrahim qui avait monté un complot contre Ahmed Bey l’accusant de manigance avec le bey de Tunis contre Alger. Toutefois, le Dey Hussein qui avait découvert la vérité, ordonna la mort d’Ibrahim Bey en 1821.
El Hadj Ahmed demeura à Alger puis fut éloigné à Miliana et de là, vers Blida où il vécut le séisme qui avait détruit la ville le 2 mars 1825, au cours duquel il joua un rôle important dans l’opération de sauvetage au point de susciter l’admiration de l’agha Yahia, commandant de l’armée -pour ses nobles qualités dont il fit part au Dey Hussein.

3- Sa désignation à la tête du beylik de l’Est algérien

Sur intervention de l’agha Yahia, il fut désigné par le Dey Hussein en tant que Bey à la tête du beylik de l’Est en 1826. Durant son mandat, Constantine connut une grande stabilité depuis son investiture jusqu’en 1837, date de la chute de la ville.
Il réussit à unifier les grandes tribus les plus puissantes du territoire Est, par le biais d’alliances matrimoniales. Il épousa personnellement la fille de Boumezrag, bey du Titteri ainsi que la fille de Hadj Abdesslam el Mokrani, de même qu’il encouragea fortement les alliances entre les chefs de tribus par le biais du mariage. Ce qui lui attira les Ouled Mokrane (Majana), les Ouled Azzedinne (Zwagha) et les Ouled Achour (Ferdjioua) etc…
El Hadj Ahmed Bey démontra ses compétences militaires et politiques et même s’il croyait en l’allégeance spirituelle à la Porte Sublime, il n’envisagea nullement l’indépendance à son égard. Mais cela n’empêcha en rien sa loyauté envers son pays l’Algérie. Ni les conditions induites par la situation en Algérie après la conquête, ni les tentations ni les propositions présentées par la France pour l’attirer n’entamèrent sa détermination. Il demeura fidèle même après la chute de Constantine puisqu’il préféra se déplacer entre le désert, les vallées et les oueds, incitant les tribus à la résistance jusqu’à ce que ses capacités physiques le trahissent et qu’il se rende le 5 juin 1848. Il fut assigné à résidence à Alger jusqu’à sa mort en 1850.
Il est enterré dans le mausolée de Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi à Alger.

Ahmed Bey reste un grand résistant. il a résisté avec courage et honneur aux troupes d’invasion française, en défendant Constantine jusqu’au bout!

Jugurtha

l'un des premiers grands algériens: Jugurtha(yughurtha)

De tous les rois berbères de l’époque ancienne, c’était la personnalité la plus prestigieuse. Jugurtha marqua dans l’histoire de la Berbérie la suprême tentative d’un « Aguellid » berbère pour reprendre l’œuvre de Massinissa : assurer l’unité, l’indépendance du monde berbère et s’opposer aux envahisseurs étrangers. Sa guerre a été une guerre pour la liberté. Grâce à une énergie indomptable et une intelligence très vive, à un sens poussé de la stratégie, digne des meilleurs généraux de l’histoire, il mena contre l’occupant romain pendant plus de dix années une lutte à mort.
On disait qu’il était beau, ardent, habile à utiliser les faiblesses de ses adversaires. Il était brave et jouissait d’une force physique à toute épreuve. Il excellait dans les exercices physiques, montait à cheval, lançait le javelot, était le premier à la course, le meilleur à la chasse. Ce qui confirme bien son nom « Yugurten » ; le plus grand, le plus fort d’entre eux.

Jugurtha était le petit-neveu de Massinissa. Son père était Mastanabal. A la mort de celui-ci, son oncle Micipsa, qui était l’Aguellid de la Berbérie, l’avait recueilli et l’avait adopté. Il l’envoya combattre en Espagne, aux côtés des Romains, où Jugurtha se révéla un grand chef militaire. Micipsa légua son royaume à ses deux fils Adherbal et Hiempsal ainsi qu’a Jugurtha. Mais les trois cousins ne purent s’entendre pour se répartir le pouvoir. Ils décidèrent de se partager les trésors du royaume et de délimiter le territoire qui serait attribué à chacun d’eux. La division de la Berbérie en trois ne pouvait convenir à Jugurtha alors qu’elle faisait l’affaire de Rome. Il fit tuer Hiempsal et vainquit quatre ans plus tard Adherbal qu’il pourchassa jusque dans Cirta. Là, Jugurtha massacra tous les Italiens qui avaient pris les armes. Une riposte de Rome devenait inévitable. Des troupes furent acheminées en Berbérie mais subirent d’énormes pertes. Les Romains étaient humiliés.
Jugurtha remportait ses victoires grâce à une guerre d’usure, de résistance et de harcèlement contre ses adversaires. Il inaugura la guérilla. Jugurtha savait épier l’ennemi, faire le vide autour de lui et l’attaquer là où il ne s’y attendait pas. Les grandes batailles ne l’effrayaient pas. Mieux, il les faisait au moment et au lieu choisis par lui. Les Berbères procédaient par attaques successives ; des cavaliers et des fantassins (guerriers combattant à pied) se précipitaient sur l’ennemi en lançant sur lui leurs javelots. Si l’ennemi tient, on recommence jusqu’à ce qu’il soit rompu. Si par malheur il résiste, les Berbères se retirent rapidement pour réapparaître en d’autres lieux le plus souvent accidentés, sans laisser de repos à l’ennemi, se montrant, disparaissant, menaçant, harcelant. C’était là l’essentiel de la tactique militaire berbère.
La guerre faisait rage. Mettelus, le chef des Romains ne pouvait vaincre Jugurtha. Il fut remplacé par Marius. Jugurtha et Bocchus (son beau-père) marchèrent sur Cirta. Marius attaqua par surprise Gafsa (en Tunisie), la brûla et massacra tous les habitants adultes et les autres furent vendus comme esclaves. Une autre bataille près de Cirta fut défavorable à Jugurtha. Démoralisé, Bocchus prit contact avec les Romains qui lui promirent leur amitié. En échange, il doit leur livrer Jugurtha. Bocchus hésita, ne voulant pas encourir l’indignation des Berbères qui avaient beaucoup d’affection pour Jugurtha. Bocchus opta finalement pour la trahison. Il attira Jugurtha dans un guet-apens (piège) et le livra aux Romains.

Le 1er janvier 104 (avant J. C.), Marius emmena Jugurtha à Rome et célébra son triomphe en offrant aux Romains lors d’un défilé le spectacle incroyable de Jugurtha chargé de chaînes. Enfermé dans un cachot souterrain, les historiens nous rapportent que ses gardiens lui coupèrent les oreilles pour enlever les boucles d’oreilles en or qui y étaient attachées. Jugurtha lutta six jours contre la faim et mourut dans des souffrances atroces. Le traître Bocchus reçut le titre d’allié ami du peuple romain et le tiers occidental de la Berbérie. Jugurtha avait payé de sa vie son amour de la liberté et de l’indépendance. Son nom devait rester pour les Algériens le symbole de la résistance à l’étranger

mosquée Ketchawa

 

Djamaa Ketchawa à Alger(Keçawa)=Keçi Ova Camisi

voici la très belle mosquée « Ketchawa ». elle fut batie en 1794 par le Dey Baba Hassan( Baba Hasan Dayi), Dey d’Alger à l’époque. en 1845, elle fut transformée en cathédrale « Saint Philippe » par la colonisation française. 4000 musulmans algériens furent tués par les troupes d’occupation française, alors qu’ils esssayaient de la défendre!
avant l’invasion française, il y avait 176 mosquées à Alger. les français n’ont en laissé qu’une dizaine. les autres ont été sauvagement démolies par l’armée d’invasion française!

la Jeanne d’Arc du Djurdjura

 

Fadma N'soumer la grande!

Lala Fadhma N’Summer est une femme algérienne originaire de la Kabylie, héroïne de la résistance à l’occupation de la Haute Kabylie par les armées du Maréchal Randon, au cours des années 1850 à 1857.
Lalla Fadhma N Soumer est originaire du village d’Ouerja.
La Kabylie fut conquise, non sans violents combats, comme les autres régions d’Algérie. Mais l’insurrection, menée par Lalla Fadhma N Soumer, reste une des plus importante grâce à cette noble et brave combattante. Les Français l’ont surnommée « la Jeanne d’Arc du Djurdjura », une comparaison que la pieuse Fatma n’a pas acceptée. Armée d’une foi infaillible, elle s’est jetée dans les batailles sanglantes pour repousser l’ennemi!



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