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Archives pour décembre 2008

Contradictions des Hadiths

Contradictions des Hadiths
Dr Ahmed Amine
Remarque préliminaire
Afin de ne pas alourdir la lecture du texte, je n’ai pas mentionné après l’énonciation du prénom du prophète (*) ou de Son titre, la formule « que la paix et la prière soient sur lui ». Je compte néanmoins sur le lecteur (musulman) pour formuler cette marque de respect dans son coeur. Il en est de même pour tous les compagnons, il est d’usage de dire « que Dieu soit satisfait de lui » ou « d’elle »
I/ Contradictions des Hadiths rapportés par El Boukhâri
Contradictions n°1 : Le prophète demeura à la Mecque 10 ou 13 ans ?
** D’après ‘Aïcha : le Prophète demeura dix ans à la Mecque pendant lesquels il reçut la révélation du Coran, et il resta également dix ans à Médine.
[El Boukhâri; tome 3 Titre LXIV: «Des expéditions militaires» ; Chapitre LXXXV : «De (l’époque de) la mort du Prophète»; hadith n°1;(page 247)]
** Ibn ‘Abbas a dit : « L’Envoyé de Dieu reçut la révélation à l’âge de quarante ans. Après l’avoir reçue pendant treize ans, Dieu lui ordonna d’émigrer, et il émigra à Médine où il mourut après y avoir séjourné dix ans ».
[El Boukhâri; tome 3 ; Titre LXIII : «Défaites des Ansâr» ; Chapitre XXVIII : «De la mission du Prophète … »; hadith n°1; (page 25)]
Commentaire : Trois ans de différence ! C’est beaucoup pour la révélation, sa change tout surtout quand c’est rapporté par le même auteur !!!
Deux hypothèses : ou bien l’un des deux compagnons ( Aïcha ou Ibn Abbas ) se trompe ou bien c’est El Boukhâri qui n’a pas fait attention à ce qu’il écrit. Dans l’hypothèse où c’était lui qui avait bien écrit son recueil de Hadith et non pas l’un de ses élèves.
Contradictions n°2 : face à la Qibla ou non ?
** Abou Ayyoub El-Ansâri a rapporté que l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand l’un de vous satisfait un besoin naturel, qu’il ne fasse pas face à la Qibla et qu’il ne lui tourne pas non plus le dos ; tournez vous alors soit vers l’est, soit vers l’ouest. »
[El Boukhâri ; Tome 1 ; Titre IV: «Des ablutions » ; Chapitre XI : «Quand on urine ou qu’on satisfait un autre besoin naturel, il ne faut pas se tourner du côté de la Qibla. Cependant il faut excepter le cas où l’on est devant un mur ou quelque chose d’analogue»; hadith n° 1 ; (page 69)]
** Abdallah ben ‘Omar a dit : « Un certain jour, tandis que j’étais sur la terrasse de notre maison, je vis l’Envoyé de Dieu assis sur deux briques et faisant face à Jérusalem. »
Même source présidente : Chapitre XIV : «De l’accomplissement des besoins naturels dans les maisons»; hadith n° 2 ; (page 70)
Commentaire Le premier Hadith interdit de faire ses besoins en face de la Qibla et le deuxième démontre le contraire et de surcroît le deuxième Hadith montre que le compagnon Abdallah manque du respect au prophète on le regardant pendant qu’il faisait ses besoins !!!
Contradictions n° 3 : ablution ou lotion (douche) ?
1) Zeïd ben Khâlid rapporte qu’il adressa à ‘Otsmân ben Affân la question suivante :
« Que penses-tu du cas où l’homme, qui a eu commerce avec une femme, n’a pas éjaculé ? – Il doit, répondit ‘Otsmân, faire l’ablution telle qu’il la pratique pour la prière et il doit laver sa verge. Voilà ce que j’ai entendu dire au Prophète. » Zeïd ajoute : « J’ai posé la même question à ‘Ali, à Ez-Zobaïr, à Et-Talha et à Obbay ben Ka’b ; tous ont prescrit la même chose. »
[El Boukhâri ; Tome 1, Titre IV: «Des ablutions » ; Chapitre XXXIII(bis) : «De celui qui ne voit (la nécessité de) l’ablution que pour les deux exécutoires, celui de devant et celui de derrière»; hadith n° 4 ; (page 78)]
2) Obbayy ben Ka’b, s’adressant au Prophète, lui dit : « Quand un homme pratique le coït avec une femme et qu’il n’éjacule pas, (que doit-il faire) ? – Qu’il lave les parties qui ont été en contact avec la femme, qu’il fasse l’ablution ordinaire de la prière et qu’il prie ensuite. » [Même source, Titre V : «De la lotion » ; Chapitre XXVIII : «De la lotion après souillure produite par l’écoulement vaginal de la femme»; hadith n° 2; (page 109)]
3) D’après Abou Horayra, le Prophète a dit : « Quand l’homme se place entre les bras et les jambes de la femme et qu’il y a introduction la lotion est obligatoire (pour l’un et l’autre). »
[El Boukhâri tome 1; Titre V : «De la lotion » ; Chapitre XXVII : «Du cas où il y a un simple contact entre les parties naturelles de l’homme et celles de la femme»; hadith n° 1 ; (page 109)]
Selon le hadith numéro 1 et 2, on apprend que dès lors qu’il y a eu pénétration mais sans éjaculation, l’ablution suffit pour pouvoir ensuite accomplir ses prières. Alors que selon le Hadith numéro3, on nous dit que le Prophète aurait dit je cite : « Quand l’homme se place entre les bras et les jambes de la femme et qu’il y a introduction la lotion est obligatoire (pour l’un et l’autre). »
Commentaire : Il aurait fallu se mettre d’accord ! Ou bien on se conforme aux récits 1 et 2 selon lesquels, dès lors qu’il y a eu pénétration sans éjaculation, l’ablution suffit, ou bien on se conformer au récit 3 selon lequel, dès lors qu’il y a eu pénétration même sans éjaculation, la lotion donc le bain est obligatoire !
Il faut savoir que la lotion signifie : bain ou douche. C’est pourquoi dans le sahih de Boukhari et de bien d’autres, il y figure un chapitre sur la lotion et un autre sur l’ablution. Lorsque par exemple, Omar sermonne un compagnon, en lui reprochant d’avoir, le jour du vendredi, fait les ablutions alors que le Prophète avait ordonné de faire la lotion, il faisait allusion, on l’a bien compris au bain. Omar lui dit : « Quoi les ablutions alors que le Prophète ordonnait la lotion ! »
Contradiction 4 : 10 coups de fouet ou 40 ?
D’après Abou-Borda, le Prophète disait : « On ne doit infliger plus de dix coups de fouet que s’il s’agit d’un des châtiments prescrits par Dieu. »
[El Boukhâri, Tome 4 ; Titre LXXXVI : «Des peines criminelles» ; Chapitre XLII : «De combien doit être la peine correctionnelle et la simple correction»; hadith n°1; (page 400)]
Bokaïr a dit : « J’ai entendu le Prophète dire : N’infliger jamais plus de dix coups de fouet à moins qu’il ne s’agisse d’un des châtiments prescrits par Dieu. »
[ El Boukhâri , Tome 4 ; Titre LXXXVI : «Des peines criminelles» ; Chapitre XLII : «De combien doit être la peine correctionnelle et la simple correction»; hadith n°3;
(page 400)]
Es-Sâïb ben Yezîd a dit : « Du temps du Prophète, sous le califat d’Abou Bekr et au début du califat de ‘Omar, quand on nous amenait un homme ivre nous le frappions de nos mains, de nos chaussures et de nos manteaux. Cela dura jusque vers la fin du califat de Omar qui fit infliger quarante coups de nerfs de boeuf. En cas de récidive et de rébellion la peine était portée à quatre-vingts coups. »
[El Boukhâri ; Tome 4 ; Titre LXXXVI : «Des peines criminelles» ; Chapitre IV : «Des coups avec branches de palmier et chaussures»; hadith n°5; (page 376)]
Commentaire : Nous sommes en présence d’un cas certain de contradiction.
« Comment Omar ose t-il augmenter le nombre de coup de fouets de 10 maximum comme le prévoit la loi du Prophète, à 80 !!!
En conséquence de quoi, je crois que nous sommes face à une défaillance de transmission
Caractérisée.
II/Exemples de contradictions entre Boukhâri & Mouslim :
1) Se marier en état d’Ihram
Othman ibn Affan a rapporté que l’envoyé de Dieu a dit « l’homme en état d’ihiram ne doit ni se marier ni demander une fille en mariage et on ne doit pas également le marier ».
Sahih de Mouslim page 422 N° 683 tome 1
D’après Ibn Abbas « Le prophète épousa Maimouna pendant qu’il était en état d’ihram ». Sahih de Boukhari tome 2 page 590.
Il y a bien là une contradiction évidente.
2) L’âge du décès du prophète
Anas ibn Malek en faisant le portrait du prophète a dit « Il avait une taille moyenne son teint n’était ni blanc ni brun il avait des cheveux ni frisés ni lisses Dieu le chargea du message de la révélation à l’âge de quarante ans. Il demeura à la Mecque dix ans et une période égale à Médine et mourut il avait soixante ans sur la tête et dans toute sa barbe il n’y avait pas vingt poils blancs ».
Sahih de Mouslim N° 1215 tome 2 pages 854/426.
Ibn Abbass a dit « l’Envoyé de Dieu reçut la révélation à l’âge de quarante ans, après l’avoir reçue pendant treize ans Dieu lui ordonna d’émigrer et il émigra à Médine où il mourut après y avoir séjourné dix ans ».
Sahih de Boukhari tome 3 page 25.
Commentaire :
On constate dans le Hadith rapporté par Mouslim que le Prophète demeura 10 ans à la Mecque, alors que dans celui rapporté par Boukhari il y demeura 13 ans. Il mourut selon Mouslim à l’âge de 60 ans puisqu’il avait quarante ans quand il reçut la révélation ajoutez à cela 10 ans passé à la Mecque puis une période égale à Médine ce qui nous donne 40+10+10= 60 années.
Alors que selon Boukhari il mourut à l’âge de 63 ans, il reçut la révélation à quarante ans, demeura treize ans à la Mecque puis vécut dix ans à Médine, ce qui nous donne 40+13+10 = 63 ans.
Le Prophète n’ayant pas pu décédé à l’âge de 60 ans et à l’âge de 63 ans en même temps !
و الله أعلم
Juillet 2008, Dr Ahmed Amine
Contact : ahmedamine@voila.fr

Premier et dernier verset du Coran

Allah (*) dit au sujet de son saint livre le Coran (4-82):
( أَفَلا يَتَدَبَّرُونَ الْقُرْآنَ وَلَوْ آَانَ مِنْ عِنْدِ غَيْرِ اللَّهِ لَوَجَدُوا فِيهِ اخْتِلافاً آَثِيراً ( 82
Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !
Allah (*) affirme que le coran ne souffre d’aucune contradiction car il provient de lui directement à son Messager par l’intermédiaire de l’ange Gabriel

 

 

Une question :
Le Hadith remplit-il cette caractéristique divine qui est l’absence de contradictions ?
La réponse :
Le Hadith ne remplit pas cette caractéristique divine qui est l’absence de contradictions et l’analyse de deux exemples suffit à établir ce constat :
I/ Quel est le premier verset du coran ? :
اقرأ باسم ربك الذي خلق ou يا أيها المدثر. قم فأنذر ?
Hadith 1 :
Al Boukhâri, Tome 1 : le livre (Kitab) de la révélation : du début de la révélation :
3-Le hadith de Yahya ibn BaKir …Selon Aicha R :
3 – حدثنا يحيى بن بكير قال: حدثنا الليث عن عقيل، عن ابن شهاب، عن عروة بن الزبير، عن عائشة أم المؤمنين أنها
قالت: أول ما بدىء به رسول الله صلى الله عليه وسلم من الوحي الرؤيا الصالحة في النوم، فكان لا يرى رؤيا إلا جاءت
مثل فلق الصبح، ثم حبب إليه الخلاء، وآان يخلو بغار حراء، فيتحنث فيه – وهو التعبد – الليالي ذوات العدد قبل أن ينزع
إلى أهله، ويتزود لذلك، ثم يرجع إلى خديجة فيتزود لمثلها، حتى جاءه الحق وهو في غار حراء، فجاءه الملك فقال: اقرأ،
قال: (ما أنا بقارىء). قال: (فأخذني فغطني حتى بلغ مني الجهد، ثم أرسلني فقال: اقرأ، قلت ما أنا بقارىء، فأخذني فغطني
الثانية حتى بلغ مني الجهد، ثم أرسلني فقال: اقرأ، فقلت: ما أنا بقارىء، فأخذني فغطني الثالثة، ثم أرسلني فقال: {اقرأ باسم
ربك الذي خلق. خلق الإنسان من علق. اقرأ وربك الأآرم}). فرجع بها رسول الله صلى الله عليه وسلم يرجف فؤاده، فدخل
على خديجة بنت خويلد رضي الله عنها فقال: (زملوني زملوني). فزملوه حتى ذهب عنه الروع، فقال لخديجة وأخبرها
الخبر: (لقد خشيت على نفسي). فقالت خديجة: آلا والله ما يخزيك الله أبدا، إنك لتصل الرحم، وتحمل الكل، وتكسب
المعدوم، وتقري الضيف، وتعين على نوائب الحق.فانطلقت به خديجة حتى أتت به ورقة بن نوفل بن أسد بن عبد العزى،
ابن عم خديجة، وآان امرءا تنصر في الجاهلية، وآان يكتب الكتاب العبراني، فيكتب من الإنجيل بالعبرانية ما شاء الله أن
يكتب، وآان شيخا آبيرا قد عمي، فقالت له خديجة: يا بن عم، اسمع من ابن أخيك. فقال له ورقة: يا بن أخي ماذا ترى؟
فأخبره رسول الله صلى الله عليه وسلم خبر ما رأى، فقاله له ورقة: هذا الناموس الذي نزل الله به على موسى، يا ليتني فيها
جذع، ليتني أآون حيا إذ يخرجك قومك، فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم: (أومخرجي هم). قال: نعم، لم يأت رجل قط
بمثل ما جئت به إلا عودي، وإن يدرآني يومك أنصرك نصرا مؤزرا. ثم لم ينشب ورقة أن توفي، وفتر الوحي.
Hadith 2 : même source précédente
4 – قال ابن شهاب: وأخبرني أبو سلمة بن عبد الرحمن، أن جابر بن عبد الله الأنصاري قال، وهو يحدث عن فترة الوحي،
فقال في حديثه: (بينا أنا أمشي إذ سمعت صوتا من السماء، فرفعت بصري، فإذا الملك الذي جاءني بحراء جالس على
آرسي بين السماء والأرض، فرعبت منه، فرجعت فقلت: زملوني زملوني، فأنزل الله تعالى: {يا أيها المدثر. قم فأنذر –
إلى قوله – والرجز فاهجر} فحمي الوحي وتتابع).
تابعه عبد الله بن يوسف وأبو صالح، وتابعه هلال بن رداد عن الزهري. وقال يونس ومعمر: بوادره.
Hadith 3 :
Al Boukhâri, Tome 3 : (Kitab): le livre de l’exégèse :
401-Chapitre (bab) : exégèse de la sourate d’ Al Mouddathir
4638- haddathana Yahya
401 – باب: تفسير سورة المدثر.
قال ابن عباس: {عسير} / 9/: شديد. {قسورة} / 51 /: رآز الناس وأصواتهم، وقال أبو هريرة: الأسد، وآل شديد قسورة
سور. {مستنفرة} / 51 /: نافرة مذعورة.
قو
4638 – حدثنا يحيى: حدثنا وآيع، عن علي بن المبارك، عن يحيى بن أبي آثير:
سألت أبا سلمة بن عبد الرحمن، عن أول ما نزل من القرآن، قال: {يا أيها المدثر}. قلت: يقولون: {اقرأ باسم ربك الذي
خلق}. فقال أبو سلمة: سألت جابر بن عبد الله رضي الله عنهما عن ذلك، وقلت له مثل الذي قلت، فقال جابر: لا أحدثك إلا
ما حدثنا رسول الله صلى الله عليه وسلم، قال: (جاورت بحراء، فلما قضيت جواري هبطت، فنوديت، فنظرت عن يميني
فلم أر شيئا، ونظرت عن شمالي فلم أر شيئا، ونظرت أمامي فلم أر شيئا، ونظرت خلفي فلم أر شيئا، فرفعت رأسي فرأيت
شيئا، فأتيت خديجة فقلت: دثروني، وصبوا علي ماء باردا، قال: فدثروني وصبوا علي ماء باردا، قال: فنزلت: {يا أيها
المدثر. قم فأنذر. وربك فكبر}).
Conclusion n°1 :
Selon le Hadith 1 le premier verset du coran est celui de la sourate AL Ala’que (96-1) :
Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,
{اقرأ باسم ربك الذي خلق}
Mais selon les Hadith 2 et 3, le premier verset du coran est celui de la sourate Al Mouddathir (74-1) : {يا أيها المدثر}
Les savants adoptent souvent le premier Hadith, ce qui impliquerait que les deux autres sont forcements faux. Car il ne peut y avoir deux premiers versets différents en même temps.
POURQUOI ALORS NE PAS SUPPRIMER TOUT SIMPLEMENT LES HADITHS 2 ET 3, DU SAHIH DE BOUKHARI. ?
II / Quel est le dernier verset du coran ?:
Hadith 1
Al Boukhâri, Tome 3 : (Kitab Attafsir): le livre de l’exégèse :
96-Chapitre (bab) : exégèse de « et celui qui tu un croyant… »
4314-Haddathana Adam …
96 – باب: {ومن يقتل مؤمنا متعمدا فجزاؤه جهنم}
4314 – حدثنا آدم بن أبي إياس: حدثنا شعبة: حدثنا مغيرة بن النعمان قال: سمعت بن جبير قال: آية اختلف فيها أهل
الكوفة، فرحلت فيها إلى ابن عباس فسألته عنها، فقال: نزلت هذه الآية: {ومن يقتل مؤمنا متعمدا فجزاؤه جهنم}.
هي آخر ما نزل، وما نسخها شيء.
Hadith 2
Al Boukhâri, Tome 3 : (Kitab Attafsir): le livre de l’exégèse :
107-Chapitre (Bab) : exégèse de « ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : «Au sujet du défunt qui n’a pas de père ni de mère ni d’enfant, Allah vous donne Son décret :… »
4329- HaddaThana Soliemane , …
107 – باب: {يستفتونك قل الله يفتيكم في الكلالة إن امرؤ هلك ليس له ولد وله أخت فلها نصف ما ترك وهو يرثها إن لم
ن لها ولد}
كي 4329 – حدثنا سليمان بن حرب: حدثنا شعبة، عن أبي إسحاق: سمعت البراء رضي الله عنه قال:
آخر سورة نزلت: [براءة]. وآخر آية نزلت: {يستفتونك قل الله يفتيكم في الكلالة}.
Hadith 3
Al Boukhâri, Tome 1 : (Kitab Al Imane): le livre de la foi :
45- Hadda Thana Al Hassen, ….
45 – حدثنا الحسن بن الصباح، سمع جعفر بن عون، حدثنا أبو العميس، أخبرنا قيس بن مسلم، عن طارق بن شهاب، عن
عمر بن الخطاب، أن رجلا من اليهود قال له:
يا أمير المؤمنين، آية في آتابكم تقرؤونها، لو علينا معشر اليهود نزلت لاتخذنا ذلك اليوم عيدا. قال: أي آية؟ قال
: {اليوم أآملت لكم دينكم وأتممت عليكم نعمتي ورضيت لكم الإسلام دينا}. قال عمر: قد عرفنا ذلك اليوم، والمكان الذي
نزلت فيه على النبي صلى الله عليه وسلم، وهو قائم بعرفة يوم جمعة.
Quel est alors le dernier verset du coran ?
{ومن يقتل مؤمنا متعمدا فجزاؤه جهنم} :( 4-93) : Selon le hadith 1
Ou
: {يستفتونك قل الله يفتيكم في الكلالة}. (4-176) : Selon le hadith 2
Ou plus logiquement le verset (5-3): Selon le Hadith 3 ?
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous. »
{اليوم أآملت لكم دينكم وأتممت عليكم نعمتي ورضيت لكم الإسلام دينا}
Conclusion n° 2 :
Comme pour le premier verset du coran, le dernier verset lui aussi est controversé selon les Hadiths , c’est très étonnant que les rapporteurs Sont incapable de se mettre d’accord sur une information aussi capitale que le début et la fin de la révélation !?
On peut dire avec toute assurance, preuve à l’appui que le recueil d’EL BOUKHARI, qualifié comme étant le livre le plus authentique après le Coran, n’échappe pas à la critique comme toute production humaine qui peut contenir des erreurs et des contractions même si nos prédécesseurs savants ne l’ont pas compris ainsi.
Sans vouloir porter atteinte à leur bonne intention ; le musulman n’est pas obligé de suivre à la lettre toutes et aveuglement les narrations des rapporteurs de Hadith, et ceci quelque soit le degré d’approbation que lui donne les gens, car se ne sont que des humains, celui qui fait l’Ijtihad et réussi il a deux récompenses et celui qui ne le réussi pas il aurait tout de même une récompense pour ces efforts. Et nulle âme ne portera le fardeau d’une autre.
Allah (*) dit :
Et si tu Obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier d’Allah : ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges
(6-116)
وَتَمَّتْ آَلِمَةُ رَبِّكَ صِدْقاً وَعَدْلاً لا مُبَدِّلَ لِكَلِمَاتِهِ وَهُوَ السَّمِيعُ الْعَلِيمُ ( 115 ) وَإِنْ تُطِعْ أَآْثَرَ مَنْ فِي الأَرْضِ يُضِلُّوكَ عَنْ سَبِيلِ
( اللَّهِ إِنْ يَتَّبِعُونَ إِلاَّ الظَّنَّ وَإِنْ هُمْ إِلاَّ يَخْرُصُونَ ( 116 ) إِنَّ رَبَّكَ هُوَ أَعْلَمُ مَنْ يَضِلُّ عَنْ سَبِيلِهِ وَهُوَ أَعْلَمُ بِالْمُهْتَدِينَ ( 117
و الله أعلم
Dr Ahmed Amine
Contact : ahmedamine@voila.fr

Le Mythe du mariage de Aïcha à l’âge de 9 ans

Le Mythe exposé :
La plupart des Musulmans acceptent aveuglement et sans se poser trop de questions l’histoire du mariage de notre prophète (*) avec une gamine de 09 ans nommée Aïcha .
Les musulmans préfèrent ne pas soupçonner les récits ayant relatés cette propagande comme tant d’autres, même si c’est ces récits humains contredisent explicitement le noble Coran et le bon sens, sous prétexte que c’est relaté dans tel ou tel recueil « Sahihs ».
Entourés d’un halo de sacralité depuis des siècles, ces recueils ne sont que la compilation de récits sensés remonter au prophète (*) ou à ces compagnons faites par des humains et dont la sélection n’est en fin de compte basé sur l’arbitraire de ses personnes.
Le prophète (*) était un homme exemplaire. Toutes ses actions étaient des plus vertueuses ; sa morale était le noble Coran et ne pouvait en aucun cas épousé une innocente fille de neuf ans. Ceci doit ne conduire à creuser pour chercher la source de cette erreur partir de l’idée que L’âge de mariage de Aïcha a été faussement rapporté dans la littérature des hadiths.
On vas essayer dans ce texte, de présenter des preuves solides pour démentir cette histoire inventée par Hisham ibn’Urwah pour purifier ainsi l’image de notre Saint prophète Mohammed « que la paix et la prière soient sur lui »
PREUVE n*1 : Fiabilité des Sources
La plupart des récits rapportés dans les livres de hadith sont transmis seulement par Hisham ibn ` Urwah, qui faisait éloge de l’autorité de son père. C’est un hadith non concordant (non moutawatir), il est seulement issu d’une chaîne unique (Ahad) ce qui ne le met pas hors de doute.
Il est étrange que personne de Médine où Hisham ibn ` Urwah a vécu les 71 premières années de sa vie n’ait relaté l’événement, malgré le fait que parmi ses élèves de Médine, le bien respecté Malik ibn Anas. Les origines des récits de cet événement sont les gens de l’Irak, où l’on annonce que Hisham a beaucoup changé après son déménagement de Médine vers l’Irak. .
Tehzibu’l-Tehzib, un des livres les plus bien connus sur la vie et la fiabilité des narrateurs des traditions du prophète (*), annonce que selon Yaqub ibn Shaibah : “il [Hisham] est fortement fiable, ses récits sont acceptables, sauf ce qu’il a relaté après son déplacement en Irak” (Tehzi’bu’l-tehzi’b, Ibn Hajar Al-` asqala’ni, Dar Ihya Al-turath Al-Islami, le 15ème siècle. Vol 11, p. 50).
C’est pour cette raison que Malik ibn Anas a élevé une objection sur les récits de Hisham qui ont été annoncés par les gens de l’Irak : (Tehzi’b u’l-tehzi’b, Ibn Hajar Al-` asqala’ni, Dar Ihya Al-turath Al-Islami, Vol.11, p. 50).
Mizanu’l-ai `, un autre livre sur la vie des narrateurs des traditions du prophète (*) annonce : “Quand il était vieux, la mémoire d’Hisham avait subi une faiblesse manifeste”
(Mizanu’l-ai ` , Al-Zahbi, Al-Maktabatu’l-athriyyah, Sheikhupura, le Pakistan, Vol. 4, p. 301).
Conclusion n°1 : Basé sur ces références, la mémoire d’Hisham était faible après son immigration en Irak et ses récits étaient qualifié d’incertains. Ainsi, son récit sur le mariage de Aïcha est non fiable.
CHRONOLOGIE : c’est essentiel aussi de garder à l’esprit certaines des dates pertinentes dans l’histoire d’Islam :
• 610 CE : Jahiliya (âge pré islamique) avant la révélation.
• 610 CE : Date de la première révélation.
• 610 CE : AbuBakr se convertit à l’Islam
• 613 CE : Le prophète (*) Muhammad commence à prêcher publiquement.
• 615 CE : Émigration à Abyssinia
• 616 CE : Omar ibn Al Khattab se convertit à l’Islam.
• 620 CE : Les fiançailles généralement admises d’Aïcha avec le prophète (*).
• 622 CE : Hijrah (emigation à Yathrib, plus tard rebaptisé Médine).
• 623/624 CE : Année généralement admise où Aïcha vivant avec le prophète (*).
PREUVE n*2 : Les Fiançailles
Selon Tabari (aussi selon Hisham ibn ‘Urwah, Ibn Hunbal ), Aïcha était fiancé à sept ans et a commencé à cohabiter avec le prophète (*) à l’âge de neuf an.
Cependant, dans un autre récit, Al-Tabari dit : “Tous les quatre enfants de [Abou Bakr] sont nés de ses deux femmes pendant la période pré islamique” (Tarikhu’l-umam wa’l-mamlu’k, Al-Tabari (sont morts 922), Vol. 4, p. 50, arabe, Dara’l-fikr, le Beyrouth, 1979).
Si Aïcha était fiancé en 620 CE (à l’âge de sept ans) et a commencé à vivre avec le prophète (*) en 624 CE (à l’âge de neuf ans), ceci indiquerait qu’elle est née en 613 CE et avait neuf ans quand elle a commencé à vivre avec le prophète (*).
Donc, basé sur le récit d’Al-Tabari, les calculs montrent qu’Aïcha devait être née en 613 CE, trois ans après le début de révélation (610 CE).
Tabari déclare aussi qu’Aïcha est née dans l’ère pré islamique (Jahiliya). Si elle est née avant 610 CE, elle aurait eu au moins 14 ans quand elle avait commencé à vivre avec le prophète (*). Essentiellement, Tabari se contredit lui même.
Conclusion n° 2 : Al-Tabari est incertain concernant l’âge de mariage d’Aïcha.
PREUVE n* 3 : l’Âge de Aïcha par rapport à l’Âge de Fatima
Selon Ibn Hajar, Fatima est née au temps où que la Kaaba avait été reconstruite, à cette date le prophète (*) avait 35 ans, elle en avait cinq ans plus que Aïcha” (Al-isabah fi tamyizi’l-sahabah, Ibn Hajar Al-Asqalani, Vol. 4, p. 377, Maktabatu’l-Riyadh Al-haditha, Al-Riyadh, 1978).
Si la déclaration d’Ibn Hajar s’avère véridique, Aïcha est née quand le prophète (*) avait 40 ans. Et s’il avait épousé Aïcha quand il avait 52 ans, l’âge de Aïcha au moment de son mariage serait au moins 12 ans.
Conclusion n° 3 : Ibn Hajar, Tabari Ibn Hisham et Ibn Humbal se contredisent. Ainsi,
le mariage présumé de Aïcha à l’âge de 09 ans n’est qu’un mythe.
PREUVE n*4 : l’Âge de Aïcha par rapport à l’Âge de Asma
Selon Abdul rahman ibn abi zanna’d : “Asma avait 10 ans de plus que Aïcha (Siyar ‘la’ma’l-nubala’, Al-Zahabi, Vol. 2, p. 289, arabe, Mu’assasatu’l-risalah, le Beyrouth, 1992).
Selon Ibn Kathir : “Elle [Asma] est l’aînée de sa soeur [Aïcha] de 10 ans” (Al-Bidayah, wa’l-nihayah Ibn Kathir, Vol. 8, p. 371, Dar Al-fikr Al-` arabi, Al-jizah, 1933).
Selon Ibn Kathir : “Elle [Asma] a vu le décès de son fils pendant cette année [73 OH], comme nous l’avons déjà mentionné et cinq jours plus tard, elle-même était décédée.
Selon d’autres récits, elle n’est pas décédée après cinq jours, mais 10 ou 20, ou quelques jours plus tard. Le récit le plus connu est celui de 100 jours plus tard. Du moment de son décès, où elle avait 100 ans.” (Al-Bidayah wa’l-nihayah , Ibn Kathir, Vol. 8, p. 372, Dar Al-fikr Al-` arabi, Al-jizah, 1933)
Selon Ibn Hajar Al-Asqalani : “Elle [Asma] a vécu 100 ans et est décédée en 73 ou 74 OH.” (Taqribu’l-tehzib, Ibn Hajar Al-Asqalani, p. 654, arabe, Bab fi’l-nisa ’, harfu’l al-alif ).
Selon presque tous les historiens, Asma, la soeur aînée de Aïcha avait 10 ans plus qu’elle.
Si Asma avait 100 ans en 73 OH, elle devait avoir 27 ou 28 ans au moment de la Hijrah.
Si Asma avait 27 ans ou 28 ans au moment de la Hijrah, Aïcha, elle devait avoir 17 ou 18 ans, donc elle a commencé à cohabiter avec le prophète (*) entre 19 à 20 ans.
Conclusion n° 4 :
Basé sur Hajar, Ibn Katir et Abda’l-Rahman ibn abi zanna’d, l’âge de Aïcha au temps où elle a commencé à vivre avec le prophète (*) serait 19 ou 20 ans.
• Dans la Preuve n* 3, Ibn Hajar suggère qu’Aïcha avait 12 ans et dans la Preuve n*4 : 17 ou 18 ans. Quel est l’âge exact de mariage de Aïcha, douze ou dix-huit ?
• Ibn Hajar est une source incertaine sur l’âge de Aïcha.
PREUVE n*5 : la Bataille de Uhud
Un récit mentionne la participation d’Aïcha dans la Bataille d’Uhud dans El Boukhari
( Kitabu’l-jihad wa’l-siyar, Bab Ghazwi’l-nisa ’ wa qitalihinna ma ` a’lrijal) :
“Anas annonce que le jour d’Uhud, les gens ne pouvaient pas supporter leur présence autour du prophète (*). [Ce jour-là], j’ai vu Aïcha et Oumm-i-Soulaim,
Elles avaient tiré leurs robes en haut de leurs pieds [pour éviter n'importe quelle entrave dans leur mouvement].” De nouveau, cela indique qu’Aïcha était présent dans la Bataille d’Uhud
Il est relaté dans Boukhari (Kitabu’l-maghazi, Bab Ghazwati’l-khandaq wa hiya’l-ahza’b) : “Ibn ` Umar déclare que le prophète (*) n’a pas permis à Aïcha de participer à Uhud, comme à ce moment-là, elle n’avait que 14 ans. Mais le jour de la bataille de Khandaq, quand elle avait eu 15 ans, le prophète (*) lui avait permis d’y participer.”
En se basant sur ces récits on conclure que :
(a) les enfants au-dessous de 15 ans ont été envoyés en arrière et n’ont pas le droit de participer à la Bataille d’Uhud et
(b) Aïcha avait participé à la Bataille de Uhud
Conclusion n° 5 : la participation d’Aïcha dans la bataille de Uhud indique clairement qu’elle n’avait pas neuf ans, mais au moins 15 ans. Après tout, les femmes ont eu l’habitude d’accompagner Les hommes aux champs de bataille pour les aider et non pas pour être un fardeau.
PREUVE n*6 : Sourate Al-Qamar (la Lune)
Selon la tradition généralement admise, Aïcha est née environ 7-8 ans avant El Hijrah.
Mais selon un autre récit dans Boukhari, on annonce que Aïcha avait dit : “j’étais une jeune fille (jariyah en arabe)” quand Sourate Al-Qamar avait été révélée (Sahih Boukhari, kitabu’l-tafsir, Bab Qaulihi Bal Al-sa ` atu la Caillette ` iduhum wa’l-sa ` atu adha ’ wa amarr).
La sourate 54 du Saint Coran avait été révélée huit ans avant la Hijrah, indiquant qu’elle avait été révélée l’an 614 CE.
Si Aïcha s’est mariée avec le prophète (*) à l’âge de neuf ans en 623 CE ou 624 CE, elle aurait été un enfant en bas âge (sibyah en arabe) tandis que Sourate Al-Qamar (la Lune) a été révélée. selon la tradition suscité quand Aïcha était en réalité une jeune fille (jariyah)
Jariyah signifie que la jeune était adolescente. Ainsi, Aïcha, étant une jariyah non pas une sibyah (enfant ), et doit être âgée quelque part entre 6-13 ans au moment de la révélation d’Al-Qamar et doit donc avoir 14-21 ans au temps où elle a épousé le prophète (*).
Conclusion n° 6 : Cette tradition aussi contredit le mariage d’Aïcha à l’âge de neuf ans.
PREUVE n*7 : Terminologie arabe
Selon un récit annoncé par Ahmad ibn Hanbal : après que la mort de la première femme Khadijah du prophète (*), quand Khaulah est venu au prophète (*) lui conseillant de se marier de nouveau, le prophète (*) lui avait demandé quant aux choix qu’elle a entendus. Khaulah avait dit : “Vous pouvez épouser une vierge (bikr) ou une femme que l’on a déjà épousé (thayyib)”. Quand le prophète (*) avait demandé l’identité du bikr , Khaulah avait mentionné le nom d’Aïcha.
Ceux qui connaissent la subtilité de la langue arabe, peuvent concevoir que le mot bikr n’est pas utilisé pour une fille immature de neuf ans. Le mot correct correspond plutôt à une jeune adolescente, comme cela a été exposé plus haut, est jariyah. Bikr d’autre part, est utilisé pour désigner une dame célibataire sans expérience conjugale avant le mariage « vierge »
Donc, évidemment une fille de neuf ans n’est pas « une femme » (bikr) (Musnad Ahmad ibn Hanbal, Vol. 6, p. .210, arabe, Dar Ihya Al-turath Al-` arabi, Beyrouth).
Conclusion n° 7 : littéralement le mot bikr signifie (vierge), dans le susdit hadith est “la femme adulte sans expérience conjugale.” Donc, Aïcha était au moins adolescente au moment de son mariage (16-20 ans).
PREUVE n*8. Le Texte Coranique
Tous les Musulmans reconnaissent que le Coran est le livre véridique par excellence. Ainsi, nous devons chercher la vérité dans le Coran pour lever la confusion créée par les hommes au sujet de l’âge de mariage de Aïcha.
Le Coran permet-il le mariage d’un enfant immature de neuf ans !!!?
Il n’y a aucun verset qui permet explicitement un tel mariage. Cependant Il y a un verset, qui guide les Musulmans dans leur devoir d’élever un enfant resté orphelin. Les conseils du Coran sur ce sujet sont aussi valables pour nos propres enfants.
Les versets 5-6 de la sourate 4 « les femmes » :
« Et ne confiez pas aux mineurs les biens dont Allâh a fait votre subsistance
(La propriété de l’orphelin), Mais prélevez-en, pour eux, nourriture et vêtements ; et parlez-leur convenablement »
« Et tester la capacité des orphelins jusqu’à ce qu’ils atteignent l’aptitude au mariage ; et si vous ressentez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens. Ne les utilisez pas (dans votre intérêt) avec gaspillage et dissipation, avant qu’ils ne grandissent. Quiconque est aisé devrait s’abstenir de se payer lui-même de cet héritage qui lui est confié. S’il est pauvre, alors qu’il y puise une quantité convenable, à titre de rémunération de tuteur.) est aisé, qu’il s’abstienne d’en prendre lui-même. S’il est pauvre, alors qu’il en utilise raisonnablement : et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins à leur encontre. Mais Allâh suffit pour observer et compter ».
Pour les orphelins, on doit désigner un parent Musulman pour s’occuper d’eux “jusqu’à l’âge de maturité » Ici le verset Coranique exige la preuve méticuleuse de leur maturité intellectuelle et physique par des moyens objectifs d’essai avant l’âge de mariage pour leur confier leurs propriétés.
A la lumière des versets suscités, aucun Musulman responsable ne remettrait la gestion financière à un enfant de sept ans – ou à une fille de neuf ans. Si nous ne pouvons pas faire confiance en une personne de sept ans pour gérer des questions financières, il le sera d’avantage pour un mariage.
Ahmad Ibn Hambal (Musnad, vol.6, p. 33 et 99) déclare que Aïcha à l’âge de neuf ans a été plus attirée par le jeu que par les tâches d’une femme responsable. Il est difficile de croire, donc, qu’Abou Bakr, un grand partisan parmi les Musulmans, fiancerait sa fille immature de sept ans au prophète (*) de 50 ans. Il est également plus difficile d’imaginer est que le prophète (*) accepte une telle proposition.
Conclusion n° 8 : Abou Bakr était un homme plus judicieux que n’importe qui d’entre nous. Ainsi, il aurait certainement jugé que sa fille Aïcha n’a pas été instruite d’une manière satisfaisante comme l’exige le Coran explicitement, donc ni le prophète (*) ni Abou Bakr ne pouvaient transgresser les clauses dictées dans le Coran.
PREUVE n*9 : Consentement au Mariage.
La femme doit donner son consentement pour rendre un mariage licite (Mishakat al Masabiah, la traduction par James Robson, Vol1, p. 665).
Il est inconcevable qu’un homme aussi intelligent qu’Abou Bakr, prendrait au sérieux la permission d’une fille immature de sept ans pour épouser un homme de 50 ans.
De même le prophète (*) n’aurait pas accepté la permission donnée par une fille qui, selon le hadith de Mouslim, a pris ses jouets avec elle quand elle est allée chez le prophète (*).
Conclusion n° 9 : Le prophète (*) n’a pas épousé Aïcha à l’âge de neuf ans parce qu’il aurait transgressé la clause légale exigé par le Coran et ceci n’est pas concevable à son égard.
Conclusion
Il n’était ni une tradition ni une habitude chez les arabes du septième siècle, de donner leurs filles au mariage à un âge aussi jeune que sept ou neuf ans, et notre prophète (*) n’a pas fait l’exception pour épouser Aïcha à un si jeune âge.
Le peuple de l’Arabie n’a jamais fait l’objet d’un mariage de la façon dont il a été relaté par les rapporteurs de Hadith (Mohadithines) qui se contredisent visiblement sur un même sujet.
Évidemment, le récit du mariage de Aïcha à neuf ans rapporté premièrement par Hisham ibn ` Urwah ne peut être pris au sérieux quand beaucoup d’autres récits le contredisent.
De plus, il n’y a absolument aucune raison d’accepter le récit de Hisham ibn ` Urwah quand d’autres savants, y compris Malik ibn Anas, considèrent que ses récits comme incertains et non fiables après son immigration en Irak où il a été sujet à des problème de . Les citations de Tabari, Boukhari et le Mouslim montrent qu’ils se contredisent quant à l’âge d’Aïcha. En outre, beaucoup de ces savants se contredisent dans leurs propres rapports.
Donc, il n’y a absolument aucune raison de croire aux récits sur l’âge de Aïcha quand il y a de très bonnes raisons pour les rejeter.
ملعأ للها و
Juillet 2008, Dr Ahmed Amine
Contact : ahmedamine@voila.fr



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